Fermeture de la pneumologie de LENS

Publié le 21 Octobre 2017

L’annonce se faisait jusqu’alors au conditionnel. Désormais c’est une certitude : le conseil de surveillance du centre hospitalier de Lens a acté, mardi soir, la fermeture du service. « On va vers un cataclysme sanitaire », s’étranglent les syndicats.



Comme un ultime baroud d’honneur, la CGT a déployé ce jeudi matin une banderole sur laquelle il est écrit : « Non à la fermeture de la pneumo. » Mais cette fois, la messe est dite. Malgré l’impressionnante mobilisation d’environ 70 médecins (sur 300) de tous services, mardi dernier, à l’entame du conseil de surveillance, le service de pneumologie de Lens fermera ses portes le 2 novembre. La décision a été officialisée par la direction de l’établissement, mercredi, annoncent les syndicats CGT et FO. Et depuis mercredi, plus aucune admission ne se fait en pneumologie à Lens.







Cette fois c’est officiel, le service de pneumologie ferme le 2 novembre L’annonce se faisait jusqu’alors au conditionnel. Désormais c’est une certitude : le conseil de surveillance du centre hospitalier de Lens a acté, mardi soir, la fermeture du service. « On va vers un cataclysme sanitaire », s’étranglent les syndicats. Le service ne fait plus d’admissions depuis mercredi et fermera ses portes le 2 novembre. LECTURE ZEN Comme un ultime baroud d’honneur, la CGT a déployé ce jeudi matin une banderole sur laquelle il est écrit : « Non à la fermeture de la pneumo. » Mais cette fois, la messe est dite. Malgré l’impressionnante mobilisation d’environ 70 médecins (sur 300) de tous services, mardi dernier, à l’entame du conseil de surveillance, le service de pneumologie de Lens fermera ses portes le 2 novembre. La décision a été officialisée par la direction de l’établissement, mercredi, annoncent les syndicats CGT et FO. Et depuis mercredi, plus aucune admission ne se fait en pneumologie à Lens. « Complètement submergés » « On a enterré la pneumo en grandes pompes », se désole Michèle Boitrelle, secrétaire générale de FO, qui parle de « cataclysme sanitaire à venir. Car tous les hôpitaux d’Arras, de Béthune, de Lille vont être impactés par cette fermeture. Pour l’heure, il n’y a toujours pas de solution alternative. Que vont devenir les patients hospitalisés ici ? Sans parler de l’hiver qui approche. Les médecins des hôpitaux d’Arras, de Lille, s’attendent déjà à être complètement submergés ». « Aucune garde de pneumo à Lens à partir du 2 novembre, c’est dramatique ! Il va y avoir des morts ! » Gérer l’urgence et assurer la continuité des soins, c’est la priorité. « On a quinze jours pour organiser le transfert des patients, détaille Isabelle Cnudde, de la CGT, qui croit savoir que quatorze des quinze lits d’hospitalisation étaient encore occupés cette semaine. Les patients hospitalisés en pneumo qui ne sont pas dans un état grave pourront être réorientés vers la médecine polyvalente mais il y a deux ou trois cas plus délicats qui nécessiteront un transfert vers Béthune. Aucune garde de pneumo à Lens à partir du 2 novembre, c’est dramatique ! Il va y avoir des morts ! » L’ARS dans le collimateur Par le passé, la pneumologie à Lens avait compté jusqu’à 120 lits. Elle comptait encore quinze lits d’hospitalisation et dix lits de pathologie du sommeil. Dans le collimateur, une fois de plus, l’Agence régionale de santé (ARS). Les syndicats, sur ce chapitre, ne décolèrent pas. « Il est tout de même incroyable de constater qu’aucun représentant de l’ARS n’était présent lors du conseil de surveillance, relève Isabelle Cnudde. Or, c’est pourtant son boulot d’assurer la continuité des soins sur le territoire. » Une assemblée générale s’est tenue ce jeudi après-midi dans le service qui compte une trentaine de membres. Chacun doit avoir un entretien individuel avec les ressources humaines et la direction de l’hôpital pour envisager un éventuel reclassement en interne ou un départ.

Fermeture de la pneumologie de LENS

Rédigé par CGT CHSA

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